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L’OMS lance un robot pour stopper les fake news sur WhatsApp
Pour aider les deux milliards d’utilisateurs de WhatsApp a débusqué les fausses nouvelles sur ce réseau, l’OMS a lancé un service que chacun peut facilement activer. Il suffit sur WhatsApp d’envoyer (en Suisse) un message au numéro +41 22 501 72 98 ou +41 79 475 22 09 et d’écrire “salut” dans le message pour bénéficier du service. Vous seront alors proposées neuf options pour soit obtenir les dernières derniers sur le Covid-19, “en finir avec les idées reçues” ou obtenir des réponses aux questions les plus fréquentes. Le “travail” est effectué par un chatbot soit un petit robot. Le dispositif est disponible notamment plusieurs langues.
Dr. Tedros, directeur général de l’OMS, a, dès début février mis en garde contre les fausses nouvelles et théories du complot qui circulent sur les réseaux sociaux en parlant d’”infodémie”. Les fake news se propageaient, à ce moment-là au moins, plus rapidement encore que le virus selon les termes du Dr. Tedros. Ce dernier est intervenu, dès le début de l’année, aussi bien auprès de Google, de Facebook que Twitter réussissant à les convaincre de mettre en en évidence les informations diffusées par l‘OMS ou les institutions officielles de chaque pays comme l’OFSP en Suisse. Une première, les exploitants des réseaux ayant jusque-là toujours refusé d’adapter la hiérarchie de leur information aux souhaits de tiers.
Ainsi depuis plusieurs semaines, en tapant par exemple “coronavirus” sur Google, l’internaute voit apparaître en tête de sa recherche des informations vérifiées d’origine contrôlée. Même chose sur Twitter. La messagerie WhatsApp, elle, échappait à ce type de mesure pour une raison simple: la messagerie détenue par Mark Zuckerberg, patron de Facebook, crypte les messages entre correspondants. Par essence, il s’agit d’un système de communication privé de personne à personne ou de groupes prédéfinis. WhatsApp est ainsi devenu le réseau favori de complotistes et autres trolls pour diffuser sans frein leurs fausses informations et rumeurs, notamment sur la façon de soigner la maladie ou sur ses origines. Le nouveau service ne permettra pas de débusquer la fausse information, mais, en cas de doute de la vérifier, par bref échange avec le robot de l’OMS.
PR Club suisse de la presse