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800’000 « spectateurs » assistent aux conférences de presse du conseil fédéral
Dans un article de Bernard Wuthrich, correspondant à Berne,
Le Temps se penche sur la communication du Conseil fédéral. Exercice hautement délicat puisque le gouvernement est potentiellement en opposition avec 26 cantons. C’est le vice-chancelier et porte-parole du gouvernement, André Simonazzi, qui est à la manœuvre. Jugé à l’aune d’un directeur d’antenne, il ferait un carton: les conférences de presse du Conseil fédéral diffusées sur Youtube attirent une audience de 800.000 personnes. Presque trois fois l’audience d’un TJ en temps ordinaires (environ 300’000) qui elle aussi a explosé depuis le début de la crise.
Alain Berset a affirmé que le conseil fédéral ne pratique pas la “politique-spectacle”, allusion au “nous sommes en guerre” à répétition d’Emmanuel Macron, ce qui n’empêche pas les sept Sages d’être exposés à la critique des cantons ainsi que du corps médical.
La communication de crise, surtout quand elle s’appelle Coronavirus, reste un exercice hautement périlleux. Le déploiement progressif de mesures de plus en plus restrictives est compliqué à expliquer. “On s’adapte”, entend-on dans la bouche des décideurs. Certes, mais comment comprendre que ce qui était faux la veille devient la vérité et la voie à suivre le lendemain? Souvent, ce sont les cantons (en particulier Genève et Vaud) qui ont communiqué des mesures plus restrictives. Après les avoir mises en cause dans un premier temps, Berne a plus d’une fois fini par les adopter, comme la fermeture des chantiers ou l’interdiction de regroupement de plus de cinq personnes.
Pierre Ruetschi, journaliste, directeur du Club suisse de la presse