Le Club suisse de la presse – Geneva Press Club a pour mission d’accueillir et d’aider les journalistes de passage à Genève et de favoriser les échanges entre les milieux suisses et internationaux de l’économie, de la politique, de la culture et des sciences d’une part, et de la presse suisse et étrangère installée en suisse romande et en France voisine d’autre part.

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« Eric Fottorino, du journalisme à la littérature»

« Eric Fottorino, du journalisme à la littérature»

Le journaliste et écrivain français Eric Fottorino était au Club suisse de la presse à Genève vendredi 13 octobre 2023. Eric Fottorino vit une double vie : un fantastique parcours dans la presse d’un côté, une œuvre d’écrivain qu’il construit depuis « Rochelle » en 1991. Au cours de cette discussion avec Isabelle Falconnier, directrice du Club suisse de la presse, il évoque ses 25 ans au quotidien Le Monde, la création du journal Le 1 ou des mooks America et Zadig, autant que son nouveau roman, « Mon enfant, ma sœur » (Gallimard), enquête poétique sur les traces d’une sœur dont il a découvert l’existence tardivement.

Il a dit :

Eric Fottorino

Journaliste, écrivain français, auteur de «Mon enfant, ma sœur » (Gallimard)

« Dans ma vie, j’ai toujours mis le journalisme au centre et l’écriture au cœur. L’écriture de ces romans m’est précieuse. Je ne serais pas devenu écrivain si j’étais en paix avec mon identité. Et me chercher consiste à chercher les miens. Le secret est une infection de l’âme. Mes livres sont une tentative de traduire le silence qui a accompagné mes origines. »

«Nous sommes dans une injonction aux formats courts, aux vidéos brèves, à la lecture rapide. Mais une frange non négligeable de lecteurs aime qu’on les prenne par la main pour les emmener dans des univers autres, plus fouillés. Le 1 aura dix ans en avril 2024. C’est une aventure extraordinaire. Chaque semaine nous proposons de traiter un seul sujet, mais en profondeur et avec créativité. Chaque semaine nous avons entre 32’000 et 35’000 acheteurs, dont 20’000 abonnés. Il faut toujours parier sur l’intelligence du lecteur, sur son exigence. Ceux qui nivellent pas le bas se trompent. »

« Entre mes romans et le journalisme, auquel j’ai consacré votre vie professionnelle, je vois un lien inversé. Dans mes livres, je dis « je ». Au Monde, où j’ai passé 25 ans, j’ai recherché, et trouvé, une identité plus forte que la mienne, une grande famille. Et le journalisme consiste à s’intéresser à la vie des autres, me fondre dans d’autres histoires que la mienne. »

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