Rencontre avec Edwy Plenel
Rencontre avec Edwy Plenel
Le Club suisse de la presse et le Centre de formation au journalisme et médias (CFJM) vous invitent à une rencontre avec :
Edwy Plenel, journaliste et écrivain
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Le journaliste et écrivain français Edwy Plenel présente son nouveau livre, « Le jardin et la jungle. Adresse à l’Europe sur l’idée qu’elle se fait du monde » (Éditions La Découverte). Dans cet essai, il invite à refonder une Europe soucieuse de la fragilité du monde et du vivant dans la conscience aiguë des périls qui menacent l’humanité.
Né en 1952, Edwy Plenel a été directeur de la rédaction du journal Le Monde de 1996 à 2004. Cofondateur de Mediapart, il en a assuré la présidence et la direction de publication de mars 2008 à mars 2024. Il continue d’y publier des analyses sur des sujets d’actualité. Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages.
Il est l’un des invités des Rencontres Orient Occident (ROO-Mercier) 2024, qui se tiennent du 3 au 15 octobre au Château Mercier à Sierre et de la Fondation Opale à Lens. Il sera notamment en dialogue avec le philosophe franco-marocain Ali Benmakhlouf vendredi 11 octobre à 17h.
Extrait du livre « Le jardin et la jungle. Adresse à l’Europe sur l’idée qu’elle se fait du monde » (Éditions La Découverte) :
« » L’Europe est un jardin. [Mais] la plus grande partie du reste du monde est une jungle, et la jungle pourrait envahir le jardin. » Ainsi s’exprimait, quelques mois après l’invasion russe de l’Ukraine et un an avant la guerre israélienne contre Gaza, le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, Josep Borrell. L’Europe se fait une singulière image d’elle-même et du monde. Elle persiste à se penser comme le berceau de la civilisation, l’incarnation du bien et du juste, et à se croire menacée par un environnement mondial où régneraient la sauvagerie, l’obscurité et le mal. Cramponnée à cet imaginaire hérité d’un passé mal digéré et baigné de colonialisme, elle se perd et s’égare, tournant le dos aux valeurs d’humanisme et d’égalité dont pourtant elle se réclame.»