Le Club suisse de la presse – Geneva Press Club a pour mission d’accueillir et d’aider les journalistes de passage à Genève et de favoriser les échanges entre les milieux suisses et internationaux de l’économie, de la politique, de la culture et des sciences d’une part, et de la presse suisse et étrangère installée en suisse romande et en France voisine d’autre part.

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Pakistan’s Shrinking Civil Liberties and Human Rights violations

Pakistan’s Shrinking Civil Liberties and Human Rights violations

#Evènementpartenaire

Le Club suisse de la presse a le plaisir d’accueillir l’Institut de recherche et d’études stratégiques de Khyber (IRESK) pour une conférence avec :

  • Lahku Lohana, secrétaire général du Congrès mondial sindhi.
  • Naseem Baloch, président de la BNM.
  • Naseer Dashti, universitaire et historien du Baloutchistan.
  • Eyal Aharon BEERE, président du Pashtun-Israel Fellowship, Israël.
  • Joseph Chongsi, directeur du Centre pour les droits de l’homme et le plaidoyer en faveur de la paix, Cameroun.
  • DIBA Akbari, journaliste afghan et défenseur des droits de l’homme
  • Golali Karimi, journaliste et défenseur des droits de l’homme afghan
  • Muzhda Ahmadi, militante afghane pour les droits à l’éducation des filles
  • Fazal Kerim Afridi, président de PTM Suisse
  • Nancy Hartevelt Kobrin, psychanalyste et experte en contre-terrorisme, États-Unis.

Co-organisateurs : PTM Suisse & IRESK

Modérateur : Fazal-ur Rehman AFRIDI – Représentant principal de l’Union culturelle et de développement de TUMUKU auprès des Nations unies (ECOSOC). Président de l’Institut de recherche et d’études stratégiques de Khyber, France (IRESK), militant des droits de l’homme, écrivain et journaliste.

Pour participer, merci de vous inscrire à l’aide des liens suivants :


Nous vous invitons cordialement à la conférence intitulée « Pakistan’s Shrinking Civil Liberties and Human Rights violations » qui se tiendra le 18 mars 2025 en marge de la 58e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies au Club de la presse de Genève, en Suisse.

Les participants et les principaux intervenants seront les dirigeants et les militants du mouvement Pashtun Tahafuz (PTM), des diplomates, des observateurs internationaux, des défenseurs des droits de l’homme, des journalistes et des dirigeants des nations opprimées du Pakistan, dont beaucoup ont une expérience directe de la situation des droits de l’homme au Pakistan.

Le rétrécissement de l’espace des libertés civiles au Pakistan est une préoccupation majeure, due à une combinaison de facteurs politiques, juridiques et sécuritaires. Alors que le gouvernement invoque souvent la sécurité nationale et la stabilité pour justifier ces mesures, les critiques affirment qu’elles sapent la démocratie et les droits de l’homme. Pour relever ces défis, il faudra des réformes importantes, une plus grande responsabilité et un engagement à faire respecter les droits et libertés constitutionnels.

Les opposants politiques, en particulier ceux qui critiquent l’armée ou le gouvernement, font souvent l’objet de poursuites judiciaires, d’arrestations, de détentions arbitraires et de tortures. Les principaux dirigeants du PTM, comme Samad Khan et Ali Wazir, anciens membres du Parlement, ainsi qu’un notable tribal, Malak Naseer Khan Afridi, croupissent dans des prisons sur la base d’accusations forgées de toutes pièces. Plus de 400 militants du PTM ont été arrêtés illégalement et détenus arbitrairement dans le cadre du 3-MPO de l’ère coloniale.

Violations des droits de l’homme, en particulier disparitions forcées, exécutions extrajudiciaires, détentions arbitraires et tortures au Baloutchistan et à Khyber Pakhtunkhwa, liées aux agences de sécurité de l’État et à l’armée pakistanaise, sans que les responsables aient à rendre des comptes.

Restrictions à la liberté de réunion et d’association : les protestations et manifestations pacifiques sont souvent réprimées par la force. Par exemple, le mouvement Pashtun Tahafuz (PTM) et les défenseurs des droits des Baloutches ont fait l’objet d’une répression sévère. Le Mouvement de protection des Pashtouns (PTM), un mouvement populaire pacifique, non violent et anti-guerre qui défend les droits de la minorité ethnique pachtoune au Pakistan, a été illégalement interdit par le Pakistan le 6 octobre 2024, le désignant comme une « organisation proscrite », en vertu de la section 11B de la loi antiterroriste de 1997. Cette interdiction est contraire au droit international et à la constitution pakistanaise. L’une des raisons de l’interdiction de la PTM semble émaner de l’organisation de la grande assemblée pachtoune (Grand Pashtun Jirga/Assembly) qui s’est tenue le 11 octobre 2024. Plus de 2 300 membres du Mouvement de protection des Pachtounes ont été inscrits sur l’annexe 4 de la loi antiterroriste, ce qui signifie qu’ils ont été déclarés terroristes, que leurs comptes bancaires ont été fermés, que leurs cartes d’identité et leurs téléphones ont été bloqués et qu’ils ne peuvent participer à aucune activité politique au Pakistan.

La politisation du pouvoir judiciaire est un sujet de grave préoccupation et on l’accuse d’être influencé par l’armée et le gouvernement, en particulier dans les affaires concernant les Pachtounes et les Baloutches.

Les journalistes et les médias sont souvent soumis à des pressions, à la censure, voire à la violence. Les reportages critiques sur l’armée, le système judiciaire ou le gouvernement peuvent faire l’objet d’intimidations, d’arrestations ou de disparitions forcées. Le gouvernement a renforcé la surveillance et la réglementation des plateformes de médias sociaux. Des lois telles que la Prevention of Electronic Crimes Act (PECA) ont été critiquées pour leur utilisation dans le but d’étouffer la dissidence et de cibler les activistes, les journalistes et les figures de l’opposition.

L’impunité pour les violations des droits de l’homme commises par les acteurs étatiques reste un problème important, avec peu ou pas de mécanismes permettant de demander des comptes aux auteurs de ces violations. L’armée continue de jouer un rôle dominant dans la politique et la gouvernance, souvent au détriment des institutions démocratiques et des libertés civiles.

Des organisations de défense des droits de l’homme telles qu’Amnesty International et Human Rights Watch ont à plusieurs reprises fait part de leurs préoccupations concernant la détérioration de la situation des droits de l’homme au Pakistan. Les Nations unies ont également mis l’accent sur des questions telles que les disparitions forcées, les détentions arbitraires, la torture et les restrictions à la liberté d’expression.

Evènement en anglais uniquement.

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