Le Club suisse de la presse – Geneva Press Club a pour mission d’accueillir et d’aider les journalistes de passage à Genève et de favoriser les échanges entre les milieux suisses et internationaux de l’économie, de la politique, de la culture et des sciences d’une part, et de la presse suisse et étrangère installée en suisse romande et en France voisine d’autre part.

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Les médias doivent-ils instaurer le langage inclusif?

Le 31 mars, 2021
12:00

Les médias doivent-ils instaurer le langage inclusif?

Membres CSP, médias et journalistes: pour participer au débat sur Zoom, cliquer sur ce lien (cliquer ici)

Public : pour regarder le débat en direct, rester sur cette page, il sera diffusé en haut de la page.

Le débat est chaud. Mais depuis que la RTS a annoncé son intention d’introduire le langage inclusif sur les ondes, la polémique s’est enflammée. Est-ce que le point médian qui vient ponctuer les textes et “ces chères et chers toutes et tous” constituent un pas nécessaire dans le combat pour l’égalité des sexes? Ou au contraire, cette démasculinisation de la langue ne serait-elle qu’une obsession de féministes radicales? Les enjeux de l’introduction de la langue inclusive dans les médias se trouvent au coeur d’un nouveau “Débat Médias” organisé par le Club suisse de la presse. 

Le langage inclusif divise profondément car la langue possède un caractère identitaire. Plus tranché encore est le débat sur le rôle des médias dans la diffusion du langage inclusif. Doivent-ils agir en fer de lance ou plutôt suivre, sans précipitation, l’évolution de l’usage de la langue dans nos sociétés. Deux médias romands, la RTS et Le Courrier, ont choisi l’option d’imposer avec plus ou moins de contraintes, cette nouvelle façon d’écrire et de parler. Le monde journalistique se retrouve lui aussi fracturé. D’un côté, des reporters soucieux de ne pas rater l’occasion de participer au combat de fond pour l’égalité ou au moins au rééquilibrage des sexes par la langue. De l’autre, des journalistes réfractaires aux règles du français inclusif qui détruiraient la langue et nuiraient au journalisme. On peut être tenté de réduire le débat à un combat entre anciens et modernes, entre progressistes et conservateurs. En réalité, les lignes sont brouillées et les enjeux aussi puissants que subtils. Alors, comment médias et journalistes se positionnent-ils? Au nom de quelles convictions, quelle éthique ou sens pratique sont-ils pour ou contre l’introduction du langage inclusif dans les médias? Sont-ils prêts à apprendre l’écriture et le langage inclusif? Selon quelle méthode d’ailleurs?

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Conférenciers

Valérie Vuille

Directrice de l’agence de communication DécadréE, conseillère en matière de sexisme auprès des médias.

Philippe Bach

Corédacteur en chef du Courrier, premier quotidien romand à avoir opté au mois de mars dernier pour le langage inclusif

Laure Lugon

Journaliste au Temps, auteure d’un récent éditorial fustigeant le langage inclusif à la RTS

Anna Lietti

Journaliste indépendante, chroniqueuse qui de l’Hebdo à Bon pour la tête s’est penchée sur les subtilités de la langue et du sexisme

Pierre Ruetschi

Directeur exécutif, Club suisse de la presse

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