Entre publicité et journalisme, les frontières bougent

La frontière entre publicité et contenu éditorial tend à s’estomper. Les annonceurs sont friands de publicité qui ressemble à du contenu éditorial. Les éditeurs, eux, voient dans ces contenus d’un nouveau genre, aussi appelé “native advertising”, l’opportunité d’élargir la palette offerte aux annonceurs alors que les revenus publicitaires ne cessent de baisser. A
priori, cette forme nouvelle de communication profite aux deux mondes: celui de la presse et celui de la publicité.

Mais la nouvelle donne provoque aussi de fortes tensions entre éditeurs et journalistes, entre rédactions et annonceurs. La presse risque-t-elle de perdre son âme et son éthique à trop faire la cour aux annonceurs et à leur offrir la voie royale, soit celle de contenus quasi éditoriaux, souvent écrits par des journalistes? Ou au contraire, la presse est-elle encore trop rigide dans son approche et devrait ouvrir plus largement la porte à ceux qui la font vivre, en partie? Et qu’en disent l’audience, le public, les lecteurs? Combien de pub, et sous quelle forme, sont-ils prêts à accepter?
Telles sont quelques-unes des questions que nous aborderons jeudi dès 18 heures au Club suisse de la presse avec nos experts de la presse, de la communication et de la publicité.

Déroulé:

• 18h: welcome et brève présentation du Club suisse de la presse (Pierre Ruetschi)
• 18h10 – 19h : débat
• 19h – 19h15: Questions du public
• 19h15 – 20 h: Apéritif, networking, à l’extérieur.

Les mesures sanitaires seront strictement appliquées. Port du masque obligatoire.

Frais d’inscription

• Gratuit pour les membres du Club suisse de la presse
  (inscription obligatoire ci-dessous, places limitées)
• 35.- pour les non membres