Droits du travail et droits de l’homme au sein de l’OMPI et des Nations Unies : reconnus mais virtuels
Droits du travail et droits de l’homme au sein de l’OMPI et des Nations Unies : reconnus mais virtuels
La non-exécution du jugement No. 4155 du Tribunal administratif de l’Organisation internationale du Travail daté le 3 juillet 2019 concernant la réintégration du syndicat légal de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) et d’autres actions négatives de la part de l’Administration de l’OMPI sont des illustrations flagrantes du non-respect des droits du travail et des droits de l’homme au sein d’une organisation onusienne. Ce cas particulier reflète la situation générale de l’ONU qui est un lieu de non-droit à cet égard. En effet, le personnel de ces organisations attend depuis 1947 en vain l’application de la Résolution 128 (II) de l’Assemblée générale des Nations Unies dans l’ensemble des secrétariats du système onusien en ce qui concerne les droits du travail qui sont aussi des droits fondamentaux de l’homme.
Conférenciers
M. Jacques Vigne
Conseiller juridique, Président du Syndicat New Wood des Nations Unies
M. Wei Lei
Ancien Chef du Service d’information, OMPI, Vice-Président du Conseil du Personnel de l’OMPI
M. Edward P. Flaherty
Avocat, Schwab Flaherty & Associés
Mme. Najmia Rahimi
Ancienne Conseillère, OMPI