Quelle liberté de la presse en zone de conflit ?
Quelle liberté de la presse en zone de conflit ?
Débat hybride, merci de vous inscrire à l’aide des liens ci-dessous:
Il n’y a pas de véritable liberté de la presse en zone de conflit. La guerre par essence n’aime pas les journalistes et le journalisme. Les parties au conflit cherchent à contrôler les médias au nom de l’intérêt national quand ils ne sont pas traités en ennemis. Les accès sont limités, des menaces sont exercées et parfois le journaliste est pris pour cible. Comment s’assurer que la presse puisse continuer d’informer ?
La guerre en Ukraine a encore assombri le bilan 2022 de la liberté de la presse. Huit journalistes sont morts sur le front russo-ukrainien pour 57 reporters tués dans le monde, selon Reporters sans frontières qui recense encore 65 journalistes pris en otage et 45 portés disparus. D’après Press Emblem Campaign, le nombre de journalistes tués en 2022 a augmenté de 49% par rapport à 2021. En Afrique, la pression sur la presse ne cesse de croître et dans les zones de conflit se doublent souvent d’un black-out informationnel.
Comment, dans ces conditions, faire son métier de journaliste ? Comment assurer un minimum de transparence de l’information face à des gouvernements et des groupes armés qui souvent ne tolèrent qu’une seule “vérité” la leur ? Quel rôle peut/doit jouer l’ONU ? Ce sont quelques-unes des questions auxquelles vont tenter de répondre nos quatre intervenants qui ont une vaste expérience et connaissance de la pratique du journalisme en zone de conflit.
Speakers
Anne-Cécile Robert
Présidente internationale de l’Union de la Presse francophone, directrice des éditions et relations internationales du Monde diplomatique.
Caroline Vuillemin
Directrice générale de la Fondation Hirondelle
Sébastien Faure
Envoyé spécial en Ukraine, producteur de “mise au point”, RTS
Blaise Lempen
Président de Press Emblem Campaign (PEC), ancien correspondant auprès de l’ONU